23, le marais bangotin étouffe sous les typhas - merci qui ?

Talève d'Afrique -porphyrio madagascariensis,
collectant du matériau ou dégustant la chair/sève d'une petite tige de typha ?
Marais du Djeuss bangotin rive droite 2017 11 23, 8h42 / © Photo par Frédéric Bacuez

* Digue et marais du Djeuss bangotin -

MATIN, 7h-9h15-
A pied.

Temps: 21°(-37°) / 5h, 21°; 9h, 22°; (13h, 34°). (Très) partiellement ensoleillé, le matin - ouf...
Rosée nocturne. 32% d'humidité. Vent du N, 22 km/h
Historique:
maximale, 37° (1987) / moyenne maximale, 32°
minimale, 18° (1988) / moyenne minimale, 22°

Ci-contre: nymphea sp., marais du Djeuss bangotin, rive droite
2017 11 23, 8h34 / © Photo par Frédéric Bacuez


"Transformer la Nature c'est bien, la Nature n'est pas bonne en soi. Plus encore, la Nature est l'ennemie de l'Homme."
- Jacques Attali (France), 26 juin 2010

"Il faut résister contre cette dégradation de la dernière beauté de la Terre et de l'idée que l'Homme se fait des lieux qu'il habite. Est-ce que nous ne sommes plus capables de respecter la Nature, la liberté vivante, qui n'a pas de rendement, pas d'utilité, pas d'autre objet que de se laisser entrevoir de temps en temps ?"
- Romain Gary (1914-1980)

Il y a quelques jours, un spectaculaire incendie a emporté les typhaies du Djeuss, vers Sanar-Lasso, calcinant tout sur sa trajectoire, y compris l'île dite aux hippos... Les massettes repousseront très vite - pas d'inquiétude, ou de fausse joie ! Les flammes ont couru jusqu'à la rive d'en face le Ranch de Bango. On espère que les deux seuls pachydermes de tout le nord sénégalais ont eu le cuir solide et ont pu échapper aux flammes. Le grand dortoir à hérons pourprés sur la rive droite du Djeuss, en revanche, ne servira pas cette année de repaire à ces ardéidés qu'Ornithondar y avait méticuleusement dénombrés en 2012 - jusqu'à 272 sujets le 28 novembre. Je ne me fais aucun souci pour les beaux échassiers, des rares espèces aviaires à avoir adopté (avec la rousserolle turdoïde, acrocephalus arundinaceus; et sa cousine tropicale la rousserolle des cannes, acrocephalus rufescens ssp. senegalensis) ce biotope créé et imposé par la main des indécrottables apprentis-sorciers que sont les Hommes: typha australis ! Cette espèce invasive était quasi inconnue du fleuve Sénégal avant la construction du barrage anti-sel de Diama; et avant l'obtusion des développeurs intéressés, faire du 'delta sénégalais' un réservoir exclusivement d'eau douce - pour le satanique riz; riz patriotique (mais souvent Blanc) pour lequel les Dakarois nourrissent quelque mépris - mais ceci est une autre histoire... Jusqu'à 1986-1988 et l'érection de l'ouvrage, la langue saline remontait le fleuve sur cent cinquante kilomètres au moins, après la saison pluvieuse et la crue saisonnière des eaux limoneuses descendues des confins malo-guinéens. L'eau saumâtre avait pour vertu de 'nettoyer' le bas-delta, de diversifier la faune, empêchant la fermeture des marigots et cuvettes par la végétation palustre; permettant d'étendre les tannes au profit des limicoles, entre autres exemples et subtilités naturelles. Ce particularisme avait façonné les écosystèmes, complexes, équilibrés mais toujours sur la corde raide, par ici, d'une grande adaptabilité d'une saison (humide) à l'autre (sèche). Les éléments avaient imposé leur loi aux activités humaines, aussi. A quelques encablures du Sahara, il eut été impensable, en des temps moins arrogants que ceux de ce siècle-impasse, de transformer ces terres difficiles en champs du grand capital - et de toutes les illusions... Après l'incendie, les jungles (sic) de typhas de substitution ne manqueront donc pas pour les accueillir, mes ardéidés... Plus que jamais la vallée est prise par le roseau invasif. Exclusif. Comme leur céréale.

Ci-dessous:
à g., lever de soleil sur le marais du Djeuss rive droite - à d., la typhaie a avalé la quasi totalité du marais bangotin
2017 11 23, 7h20 et 7h32 / © Photos par Frédéric Bacuez


Un delta domestique, le moins naturel... au monde !

La toute dernière domestication du delta sénégalais parachève la grande entreprise de mise aux ordres du fleuve Sénégal. On ne le répétera jamais assez: le Sénégal à l'aval de Richard-Toll est réputé, dans les cercles spécialistes de la chose, pour avoir le delta le plus reconfiguré donc le moins naturel... au monde ! Dévitalisé ! Oeuvre réalisée en moins d'un siècle. Remodelage des digues, accélération du transit aquifère par l'élargissement des canaux d'acheminement des eaux douces et d'évacuation des eaux résiduelles (sic), ouverture d'un grand émissaire dit de décharge directement de la vallée du Djeuss dans le fleuve Sénégal à l'aval du barrage de Diama, augmentation aussi du volume dans les cours et retenues, maintien artificiel d'un niveau d'eau élevé partout où c'est possible, éradication des étendues à tamarix senegalensis, transformation des dépressions saisonnières en cuvettes permanentes des eaux de rétention agricoles... Bref, un écocide en bonne et due forme, dans le silence imposé et l'indifférence générale, hors du petit monde des naturalistes qui n'en peuvent mais sauf boire le désastre jusqu'à la lie. Et se faire exclure du cercle des gens de (la) raison (sonnante et trébuchante), des margoulins et des hébétés qui pullulent sous ces latitudes - les non-idéologues (on ne rit pas !), les bien-pensants (on pleure !), les pragmatiques, les développeurs, positivistes, humanistes, philanthropes - mon œil ! Les progressistes, quoi - ou prétendus tels !

Le marais bangotin se referme - sa biodiversité va s'en aller
  
En bout de course, le Djeuss a tout ramassé et finit sa course dans le réservoir de Bango, coupé de son marigot saumâtre et deltaïque par un ouvrage vanné, réhabilité par Eiffage et compagnie, avec l'argent du "peuple américain" - dixit le grand panneau étoilé et respecté qui trône à coté de l'ouvrage; un cocorico français eut été lapidé, ha ha ha ! Sur la rive droite, face au village de Bango, un vaste marais servait de réceptacle au trop-plein saisonnier quand la mousson avait été excédentaire, ce qui était de tradition jusqu'en 1968, beaucoup plus irrégulièrement après les décennies de grande sécheresse (1974-1996~), dans les ultimes années 90' du XXe et en fin 2000'-début 2010' du XXIe siècle. Suprême finesse des ingénieurs hydrauliques de temps dépendants, des chenaux vannés pouvaient évacuer à leur tour les eaux dudit marais, vers le bolong de Kaïgga ou la plaine de crue alluviale - de la belle ouvrage, respectueuse de l'environnement et de ses aléas... C'était avant, jadis, une autre mentalité. Tout cela part en lambeaux, faute d'entretien et d'intérêt pour les enjeux d'aujourd'hui: voir grand, faire en grand - effacer l'inutile, et remplacer par l'utile !- pour faire circuler le fric et la rhétorique de l'émergence/la croissance ! La Nature est l'ennemie de l'Homme - à bas; ou au pied !

Ce matin, c'est à un épais rideau de typhas que je me heurte, depuis la piste-digue, pour tenter d'observer la vie du marais. La vue est totalement obstruée par des massettes atteignant parfois près de trois mètres de haut. Le marais a été littéralement avalé par la progression du fléau végétal. Cernées, les mares plus profondes, tôt ou tard étouffées avec leurs nénuphars; disparues, les prairies immergées dans lesquelles se régalaient les bovins de Bango-Sinthiane; les tamaris qui occupaient les butées d'antiques rizières sont souffreteux, les racines bientôt pourries par l'eau stagnante. Même l'aberrant parking d'Eiffage pris au marais est en train de disparaître sous la voracité coloniale des roseaux...
Du coté des oiseaux, inévitablement la présence de typha australis à l'exclusive de tout autre biotope va réduire, et réduit déjà la diversité des niches écologiques et de leurs espèces: les dendrocygnes iront paître ailleurs ! Plus de prairies humides, envolés les vanneaux éperonnés, les échasses blanches, les bergeronnettes printanières et les limicoles - de l'afrotropicale rhynchée peinte aux paléarctiques chevalier cul-blanc et autres bécassines ! Pour l'heure, l'oreille de l'ornitho entend toujours les espèces phares du spot: les gloussements de la talève d'Afrique (porphyrio madagascariensis) et les rires de la marouette à bec jaune (zapornia flavirostra), qui profitent tout de même de la protection des typhaies pour prospérer, et batifoler, à condition qu'il reste, au-devant des fronts pionniers de la massette, des prairies dégagées pour paître, soir et matin... Pour la première, impossible d'en apercevoir plus de trois, récoltant des tiges coupées dans des clairières moissonnées par les faucheurs bangotins (cf. photo en haut de notule). On est loin des quatre-vingt (80+) poules vues ensemble au gagnage dans les prés humides du même marais, au tournant des années 2000-2010 ! Quant aux petits clowns noirs au bec jaune fluo, ce matin ils sont délibérément à picorer sur la piste-digue, à découvert, jeunes comme adultes - on ne va pas passer sa vie au fond de la typhaie, hein ! Chez les petites paludicoles, sont toujours au rendez-vous sonore nos trois vedettes: la rousserolle des cannes (acrocephalus rufescens ssp. senegalensis), la cisticole roussâtre de la Côte d'or (cisticola marginatus ssp. amphilectus), et la fameuse prinia aquatique (prinia fluviatilis), connue de quelques sites ouest-africains seulement. C'est toute une famille que j'ai le plaisir d'observer, deux adultes avec trois juvéniles, sur un tout petit bout de mare habituellement fréquenté par l'intenable et gracile oiseau (cf. photo ci-après), et encore épargné par l'irrémédiable colonisation, ouf ! Mais pour la gorgebleue à miroir (luscinia svecica), et plus encore pour les amateurs de scirpaies que sont les locustelles (locustella naevia et luscinioides), c'est foutu ! Les très bavards phragmites des joncs (acrocephalus schoenobaenus) occupent toujours les trouées, butées et bordures mais je doute que ses effectifs seront ici, dès lors, aussi nombreux qu'ils l'étaient ces dernières années. Affaire quasi réglée pour l'autre paludicole nordique commune de l'hiver tropicalisé, la rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus) - un seul sujet entendu, ce matin... Pas de scirpes, pas d'effarvatte ! A terme, sort similaire pour les martins-pêcheurs (ceryle rudis et corythornis cristatus ssp. galerita). Même les jeunes cormorans africains (microcarbo africanus), habitués à venir faire leurs classes ici ou dans la baie de Bango, et les hérons pourprés (ardea purpurea), ces deux espèces fort habiles pour se faufiler dans la jungle palustre et atteindre le moindre trou d'eau semblent déserter le site pour leurs pêches, sauf,  évidemment, pour y passer la nuit.

Selon l'Office de Mise en Valeur du fleuve Sénégal [OMVS, 2014]
le typha occuperait aujourd'hui près de 80 000 hectares du delta
et sa progression spatiale serait de l'ordre de 15% par an ! 
- C'est un peu l'histoire de l'arroseur arrosé...

Ci-dessous:
en haut, le marais bangotin 'noyé' par le typha austalis, malgré les coupes...
en bas, la plaine alluviale n'a pas été nourrie par la crue (à d.), les tannes sont déjà réduites à portion congrue (à g.)...
2017 11 23 petit matin / © Photos smartphone par Frédéric Bacuez 
- Cliquer sur les photos pour agrandir -


OISEAUX / 50 espèces, 6 sp. entendues
MAMMIFÈRES / 1 espèce 
POISSONS / 1 espèce 
CRUSTACÉS / 1 espèce

Vu :
  • Cormoran africain (microcarbo a. africanuslong-tailed cormorant), guère plus de 2 ind. en vol + 1 ind. perché sur tamaris immergé [marais]
  • Bihoreau gris (nycticorax n. nycticoraxblack-crowned night-heron), 1 ind. immature, en vol peu après 7h [au-dessus de la mangrove de Thiolet]
  • Crabier chevelu (ardeola ralloidessquacco heron), quelques ind.
  • Gardeboeuf d'Afrique (bubulcus i. ibiscattle egret), 1 + 1 ind., en vol + 1 ind. stationnant dans la plaine de crue
  • Aigrette à gorge blanche (egretta g. gulariswestern reef-egret), quelques ind. [aux alentours du Djeuss]
  • Grande aigrette (ardea alba ssp. melanorhynchoswestern great egret)
  • Héron cendré (ardea c. cinereagrey heron), 2 ind. immatures se tiennent dans la plaine de crue (vers le camp des pêcheurs saisonniers]
  • Héron pourpré (ardea p. purpureapurple heron), quelques ind., tous des juvéniles et immatures
  • Ibis falcinelle (plegadus falcinellusglossy ibis), 38 ind. volent en formation [Djeuss amont>delta] + 1 ind. en vol [fleuve>marais intérieurs]
  • Ibis sacré (threskiornis aethiopicussacred ibis), 1 (+ 1) ind., en vol
  • Spatule blanche (d'Europeplatalea l. leucorodiaeurasian spoonbill), 1 seul ind., en vol
  • Balbuzard pêcheur d'Eurasie (pandion h. haliaetuseurasian osprey), premier sujet à l'envol à 7h25 [fleuve/île aux Bois>Djeuss amont] + 1 ind. perché [plaine alluviale]
  • Milan d'Afrique à bec jaune (Milan parasite, milvus aegyptius ssp. parasitusyellow-billed kite), les sujets sortent de leur reposoir bangotin [caserne] dès le point du jour, pour gagner le camp saisonnier des pêcheurs ou les environs des casiers rizicoles - 1 + 3 + 7 + 5 ind.
  • Marouette à bec jaune (zapornia flavirostra, black crake), assez nombreux ind. sortis du marais, sur la piste-digue même; pas mal de sujets juvéniles - 4 + 1 + 1 + 1 + 1 + + 2 + 2 ind. sur la piste !
  • Talève d'Afrique (porphyrio madagascariensisafrican swamphen), entendues + 3 ind. vus dont sujet tenant un rejet de typha dans le bec (cf. photo en haut de notule)
  • Jacana à poitrine dorée (actophilornis africanusafrican jacana), seulement 2 ind. visibles [marais]
  • Échasse blanche (himantopus himantopusblack-winged stilt), 1 ind. sur les tannes presque asséchées [croisement des deux pistes-digues] + 3 ind. en vol [marais]
  • Petit gravelot du Nord (charadrius dubius ssp. curonicus, northern little ringed plover), 1 ind.  
  • Grand gravelot (charadrius h. hiaticula ssp., common ringed plover), 1 ind. sur tanne en cours d'évaporation + 1 ind. en vol
  • Vanneau éperonné (vanellus spinosusspur-winged lapwing)
  • Bécasseau minute (calidris minutalittle stint), 1 ind. solitaire, boiteux, blessé à la patte droite [mare temporaire, ex parking Eiffage & Co pris au marais] + 3 ind. sur les tannes presque asséchées [croisement des deux pistes-digues]
  • Chevalier gambette (tringa t. totanuscommon redshank), 1 ind. vu [bord du bolong de Kaïgga] + quelques ind. entendus
  • Chevalier aboyeur (tringa nebulariacommon greenshank), 1 ind. entendu, 1 ind. aperçu
  • Chevalier guignette (actitis hypoleucoscommon sandpiper), 1 ind. [bord du bolong de Kaïgga]
  • Mouette à tête grise (chroicocephalus cirrocephalus ssp. poicephalusgrey-headed gull), 1 ind. en vol passant
  • Sterne caspienne (hydroprogne caspiacaspian tern), 1 ind. en vol [fleuve Sénégal vers l'amont]
  • Tourterelle masquée (Tourterelle à masque de fer, oena c. capensisNamaqua dove), 1 ind. en vol passant
  • Coucal du Sénégal (centropus s. senegalensisSenegal coucal), 2 + 1 + 3 ind.
  • Martin-pêcheur huppé (corythornis cristatus ssp. galeritaMalachite kingfisher), 1 ind. entendu + 1 ind. vu en vol passant [marais>'mangrove blanche']
  • Martin-pêcheur pie (ceryle r. rudispied kingfisher), entendus puis 2 ind. + 2 ind. se poursuivant intensément - parade, jeux ou disputes alimentaires ? 
  • Guêpier nain (merops p. pusilluslittle bee-eater), 1 ind. en vol passant
  • Bergeronnette grise (motacilla a. albawhite wagtail), quelques ind. aux abords du village et de l'ouvrage vanné sur le Djeuss
  • Bergeronnette printanière (motacilla f. flavablue-headed wagtail), guère plus de 2 ind.
  • Bergeronnette ibérique (motacilla flava ssp. iberiaespanish wagtail), 1 ind.
  • Rougequeue à front blanc (phoenicurus p. phoenicuruscommon redstart), deux sujets, cette année, sur ce bout de piste-digue - 1 ind. sur site habituel, femelle ou jeune; et 1 ind. mâle ad. un peu plus loin
  • Phragmite des joncs (acrocephalus schoenobaenussedge warbler), plusieurs sujets entendus + 1 ind. encore chanteur volubile (comme le 20 11 sur un autre spot)
  • Pouillot fitis (phylloscopus t. trochilus et t. acredulanorthern/willow warbler), 3 ind. ensemble visitent les prosopis bordant le marais, avec une fauvette des jardins
  • Pouillot véloce (phylloscopus collybita ssp., common chiffchaff), 1 ind. entendu + au moins 1 ind. bien observé - et photographié (cf. ci-après)
  • Fauvette des jardins (sylvia b. borin, garden warbler), 1 ind. chasse fébrilement dans les prosopis bordant la piste-digue
  • Fauvette de Tschusi (curruca inornata ssp. inornata ou/et iberiaewestern subalpine warbler), au total 2 ind. - dont un mâle
  • Crombec sitelle (sylvietta b. brachyuranorthern crombec), 1 ind. d'arbrisseau en arbrisseau (prosopis) [piste-digue]
  • Cisticole des joncs du Nigeria (cisticola juncidis ssp. uropygialisnigerian zitting cisticolafan-tailed cisticola), 2 ind. [coté 'mangrove blanche']
  • Prinia aquatique (à ventre blanc, prinia fluviatilisriver prinia), sur site habituel: famille de 5 ind. - dont trois juvéniles ! (cf. photo ci-dessous)
  • Gonolek de Barbarie (laniarius b.barbaruscommon gonolekyellow-crowned gonolek), 1 ind. d'arbrisseau en arbrisseau (prosopis) de la piste-digue
  • Corbeau pie (corvus albuspied crow), 2 ind. en vol
  • Tisserin à tête noire (ploceus m. melanocephalus, black-headed weaver), parfois en train de picorer en compagnie de marouettes à bec jaune
  • Travailleur à bec rouge (quelea queleared-billed quelea)
  • Amarante (commun) à bec rouge (du Sénégal, lagonosticta s. senegalared-billed firefinch)
  • Bengali zébré (amandava s. subflavazebra waxbill), 2 + 4 ind., en vol passant
  • Astrild-caille à face noire (ortigospiza a. atricollisblack-faced quailfinch), 2 ind. en vol passant (avec babils !)

Entendu :
Grue couronnée noire (balearica p. pavonina, -west africanblack crowned crane - Vulnerable/VU-Vulnérablesur la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées de disparition), par deux fois au loin [vers les casiers rizicoles] / Courlis corlieu (numenius phaeopuswhimbrel), 1 ind. [vers le camp des pêcheurs saisonniers] / Chevalier sylvain (tringa glareola, wood sandpiper), au moins 1 ind. / Rousserolle effarvatte (acrocephalus scirpaceus, eurasian reed-warbler), 1 ind. [marais] / Rousserolle des cannes (acrocephalus rufescens ssp. senegalensis, -Senegalgreater swamp-warbler), 1 ind. [typhaie] / Cisticole roussâtre de la Côte d'or (cisticola marginatus ssp. amphilectus, Gold Coast winding/black-backed cisticola), 1 ind. [typhaie] /

Ci-dessous, de haut en bas :
prinia aquatique - prinia fluviatilis, juvénile
pouillot véloce ssp. - phylloscopus collybita ssp.
Digue bangotine et marais du Djeuss rive droite 2017 11 23, 8h16 et 8h20 / © Photos par Frédéric Bacuez

AUTRES :
  • Rat roussard du Nil (arvicanthis niloticusafrican grass rat), 1 ind. traverse la piste-digue
  • Périophtalme atlantique (alias 'sauteur de vase', periophtalmus atlanticusatlantic mudskipper), quelques ind. bien observés (cf. photo en bas de notule) [coté 'mangrove blanche']
  • Gélasime africain (alias 'crabe violoniste', uca tangeri, west african fiddler crab)

Ci-dessous :
Périophtalme atlantique alias Sauteur-de-vase - periophtalmus atlanticus
Mbaye wade mbakhouss (en langue nationale wolof) 
bolong de Kaïgga 2017 11 23, 8h30 / © Photo par Frédéric Bacuez

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