20, Chevalier aboyeur, limicole hivernant le plus fréquent

Ci-dessus : 
Chevalier aboyeur dans la mangrove, au débouché du bolong de Taba Tache 
/ @ Photo par Frédéric Bacuez

* Fleuve Sénégal et plaine alluviale -

Le Chevalier aboyeur (Tringa nebularia, Common Greenshank) est particulièrement commun cette année, dans cette partie du bas-delta sénégalais ! Partout, en solitaire et même en petites bandes de 4 à  6 ind., le limicole occupe tous les lieux aquatiques : rives et vasières de la rivière Djeuss et du fleuve Sénégal, affluence des bolongs, mangroves et mares plus ou moins pérennes de la plaine alluviale. Il est, de loin, le limicole hivernant du Paléarctique le plus fréquent - et le plus bruyant !- dans la région  naturelle qui va du barrage de Diama aux portes de la cité saint-louisienne.

Nota : même si l'Aboyeur est facilement observé dans le delta du fleuve Sénégal, jusque loin vers l'amont - dès la fin juillet pour les premiers migrants, en général d'août à mars-avril -, les plus gros effectifs hivernants stationnent sur le Banc d'Arguin mauritanien, puis le Sine Saloum sénégalais. D'autres regroupements hivernaux conséquents sont notés à la fois sur les lagunes côtières du Ghana et dans le delta intérieur du fleuve Niger (Mali) ainsi que sur les mares du Sahel burkinabè. Sur les principales aires de reproduction (Ecosse, Scandinavie, ouest Russie), les effectifs du Chevalier aboyeur restent stables, et sont localement en légère augmentation - 190 000/270 000 ind. estimés *.

* Source : An Atlas of wader populations in Africa and western Eurasia par Delany/Scott/Dodman/Stroud, Wetlands International Editions, 2009

Ci-dessous : 
l'envol tonitruant du Chevalier aboyeur sur les berges du fleuve Sénégal 
/ @ Photos par Frédéric Bacuez

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