5, hypolaïs obscure, l'agitée du jardin !

-
* Bango. Marigot de Lampsar, coté saumâtre -

John Wright, du Rutland Osprey Project (Grande-Bretagne) fait des photographies des oiseaux du jardin et du marigot; il est tout particulièrement attentif aux activités de l'hypolaïs obscure (hippolais obscura, western olivaceous warbler, zarcero palido) qui est pendant tout l'hiver la vraie patronne des lieux !:


Ci-dessus: l'hypolaïs obscure hivernant chaque année dans mon jardin, vu par John
/ Courtesy photo par John Wright, du Rutland Osprey Project (Grande-Bretagne), pour Ornithondar, tous droits réservés

Nota: l'hypolaïs obscure est l'un des passereaux qui reste le plus longtemps dans son aire d'hivernage: le gros des effectifs est en Afrique occidentale *1 d'août à avril... Originaire d'Espagne et du Maroc *2, ce sylvidé typiquement méditerranéen en été devient très sahélien en hiver: chaque année, il est le premier à s'installer dans mon jardin après sa migration trans-saharienne. Il est aussi le dernier à partir, n'atteignant l'Andalousie  souvent qu'en mai - avec un dernier passage prénuptial dans le Tafilalet marocain encore noté un 6 juin !*2

*1 Essentiellement en Mauritanie et au Sénégal, moindre en Gambie, au nord de la Guinée et au sud-ouest du Mali
*2 ...et dans une moindre mesure d'Algérie et de Tunisie, mais leurs hypolaïs traversent le Sahara surtout en son milieu; pour les premiers vers le Mali et le Burkina Faso à l'ouest du fleuve Niger; pour les seconds vers le nord du Nigeria et les confins du lac Tchad
*3 In 'The birds of Morocco', par Thévenot-Vernon-Bergier, British Ornithologists' Union 2003

Commentaires

  1. Anonyme16 février 2011 à 09:33

    Bonjour Frédéric, il est vraiment beau cet oiseau; depuis deux jours j'entends un oiseau dans le jardin dont le cri ressemble à un hénnissement (je prends la précaution de t'avertir que je n'ai pas encore bu); amitiés : thibault

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Galerie photos : le Traquet de Seebohm, du Maroc au Sénégal

-
Image
* Du Haut-Atlas marocain au Sahel sénégalais Moyenne vallée du fleuve Sénégal : forêt de Bokhol et berges de la Doué - Pour accompagner deux remarquables articles de Bram Piot  sur le Traquet de Seebohm ( Oenanthe seebohmi , Seebohm's Wheatear ), un passereau typique des montagnes de l'Atlas (Maroc, Algérie) hivernant dans la région sahélienne (Mauritanie, Sénégal et Mali) : -  Status & Distribution of Seebohm’s Wheatear in Senegal  / Part II par Bram Piot, in Senegal Wildlife 2019 02 23 -  Identification of Seebohm’s Wheatear in Senegal  / Part I par Bram Piot, in Senegal Wildlife 2019 02 17 Une petite galerie comparative, par Jérémy Calvo et Frédéric Bacuez...  (d'autres photos sont aussi dans les deux articles sus-cités) A gauche, en mode nuptial (MAROC)... A droite, en mode internuptial (SENEGAL)... En haut de notule : à g., Traquet de Seebohm, mâle adulte nuptial, plateau de l'Oukaïmeden, Haut-Atlas (Maroc) 2018 04 24, 19h11 / Courtesy ©
LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE...

Hyaenidae: appel à témoins...

-
Image
WANTED ! Hyène tachetée - Crocuta crocuta The Zoological Natural History Museum, Addis Abeba, Ethiopie 2015 01 31 / © Photo par Frédéric Bacuez Le déclin des grands mammifères d'Afrique est généralisé à l'ensemble des espèces et à toutes les régions du continent, au nord comme au sud, à l'ouest comme à l'est. Herbivores et carnivores. Peut-on même encore parler de déclin, terme qui pouvait être approprié jusque dans les années 70' du siècle passé avant qu'un premier collapse ne se fasse dans les années 80' et 90' ? Avec la seconde décennie de ce satanique XXIe siècle, ce n'est plus à un déclin mais à un effacement de la faune de régions entières y compris des sanctuaires réservés, et c'est bien ça qui est terrible, auquel nous assistons, au mieux impuissants au pire résolument indifférents. C'est que nous y avons mis les moyens: étalement de notre nombre métastatique, là-bas, tsunami démographique incontrôlé voire encouragé, ici. Ave
LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE...

Adieux : vole, maintenant, tonton Aïdara !

-
Image
* Bango -  " Ici on est loin du bruit ", susurrait-il, ce 3 novembre 2011, heureux, allongé à la maure sous un Salvadora persica , sur un tertre face aux étendues assommées de soleil sahélien. C'est au Mexique que j'ai été informé le 14 décembre du décès de Cheikh alias "tonton" Aïdara. A la fin des années 2000, le complice 'artiste ésotérique' de mon grand Inno, tous deux marginaux de leur société respective très conformiste, était devenu aussi mon camarade de jeux naturalistes. On en fit, ensemble, de bien belles. A ausculter les dépouilles des Ardéidés tués par le Pygargue vocifer ou l'Aigle de Bonelli ; à inventorier les oiseaux de toute la plaine alluviale, de Diama à Bango, vingt-trois kilomètres de bourbiers, de steppes, de bolongs et de... cagnard. A rechercher les restes et leurs breloques géo-satellitaires des balbuzards écossais ou gallois Joe et Leri. Et à faire découvrir nos brousses, lagons et fleuve à quelques visiteurs éprouvés ma
LIRE LA SUITE DE L'ARTICLE...